La ville et la paroisse Saint-Grégoire-de-Montmorency
Cette page présente des articles relatifs au village ou à la ville de Montmorency. L’histoire de cette municipalité est en effet étroitement liée à celle du site de la chute située à l’extrémité est de leur territoire.
À l’origine ( avant 1889), l’endroit était connu comme le Bas-du-Sault de Montmorency. Le site Vues anciennes du Québec en présente un bref résumé historique.
Des calendriers anciens
Calendrier de 1941 du boucher E. (Émile) Côté, qui avait son commerce au 146 rue Saint-Grégoire, au village Montmorency. L’illustration montre une scène de chasse à l’orignal. Contient toujours les 12 pages des mois.
Calendrier datant des années 1940, distribué par Arthur Lafleur, épicier-restaurateur au village Montmorency.
Un ruban souvenir
Petit ruban souvenir de poitrine pour le Cinquantenaire de la paroisse Saint-Grégoire de Montmorency (1890-1940). Il souligne, en particulier, un événement tenu le 6 octobre 1940.
Des insignes de policiers de ville Montmorency
Insigne de casquette d’un policier de ville Montmorency. Vraisemblablement celle du premier policier de la municipalité, puisqu’elle porte le numéro 1. Elle date probablement des années 1940. Mais qui a été ce premier policier ?
Insigne d’épaule de policier de Montmorency, datant probablement des années 1950.
Une bouteille de boisson gazeuse
Bouteille d’eau gazeuse datant de 1900 environ et portant l’inscription embossée « J. L. CORRIVEAU / TRADE MARK / S MONTMORENCY / QUE. ». Ce petit fabriquant d’eau gazeuse a déménagé à Courville.
Insignes d’épaule des cadets de l’aviation, escadrille 630, Montmorency
Insigne d’épaule en anglais, datant de 1968 environ.
Insigne d’épaule en français, datant de 1968 environ.
Macaron soulignant le 25e anniversaire des Cadets de l’Aviation royale du Canada (en 1981) et le 25e anniversaire de l’Escadron 630, de Montmorency (en 1982).
Une truelle promotionnelle miniature
Une truelle miniature promotionnelle destinée à souligner le 10e anniversaire de l’ouverture de l’usine des Ciments du St-Laurent, qui se trouvait à la limite ouest de Montmorency, à la jonction de la ville de Villeneuve.
Des cartes postales J. P. Garneau
Une carte postale éditée par J. P. Garneau, de Québec, vers 1900, où l’on voit l’église ainsi que le presbytère de la paroisse de Saint-Grégoire-de-Montmorency. Celle-ci était également appelée, à l’époque, Saint-Grégoire du Sault Montmorency.
Une autre carte postale éditée par J. P. Garneau, vers 1900. Y figurent des cantonniers sur une draisine arrêtée à la hauteur du village de Montmorency. Quelques villageois (surtout des enfants) prennent également la pause. On constate que les maisons érigées le long de la voie ferrée étaient modestes, à l’époque.
En 1929, le photographe E. Alexandre Masselotte a conçu et édité deux albums de cartes postales présentant diverses scènes du village de Montmorency (ainsi que d’autres albums traitant de municipalités des environs). Il a également produit de tels albums pour plusieurs autres agglomérations des environs. Quant aux deux albums consacrés à Montmorency, ils constituent des documents remarquables, et certaines photographies sont des témoins uniques de l’histoire de la ville.
Un premier album de cartes postales de E. Alexandre Masselotte
Couverture de l’album.
Endos de l’album.
Carte no 1 : ancienne chapelle (1890).
No 2 : rue de l’Église.
Carte no 3 : intérieur de l’église St-Grégoire.
No 4 : le presbytère.
Carte no 5 : salle paroissiale et monument du Sacré-Coeur.
No 6 : collège des Frères maristes.
Carte no 7 : résidence et couvent des Sœurs Saint-Joseph – Saint-Vallier.
No 8 : chutes Montmorency. Sur la berge de l’anse, au pied de la chute, on note la présence d’un homme tenant son cheval par la bride.
Carte no 9 : bâtisse du pouvoir électrique.
No 10 : intérieur du pouvoir électrique.
Carte no 11 : les filatures de coton de la Dominion Textile Co., vue prise de la falaise.
No 12 : rue Saint-Grégoire sur le bord de la mer (sic). On comprend, bien sûr, qu’il s’agit du bord du fleuve Saint-Laurent.
Carte no 13 : résidence et magasin de M. J. A. Mathieu.
No 14 : succursale de la Cie P. T. Légaré. On voit quelques personnes attroupées en façade ainsi que la vitrine du commerce voisin : J. A. Mathieu.
Carte no 15 : résidence et cour à bois de M. P. N. Mathieu.
No 16 : résidence et boulangerie de M. Joseph Marquis.
Carte no 17 : résidence et magasin de M. Ulric Vachon.
No 18 : résidence de M. Jean Mathieu.
No 19 : résidence du docteur Émile Morin.
Carte no 20 : bloc « Quatre Vents », propriété de la Dominion Textile Co. Des employés de la compagnie y logeaient à l’époque. Cependant, après avoir été rénové, il abrite aujourd’hui une coopérative d’habitation.
Un second album sur Montmorency édité par E. Alexandre Masselotte en 1929
Couverture de l’album.
Endos de l’album. On y voit le nom du propriétaire original.
Carte no 1 : calvaire du cimetière.
No 2 : résidence des Sœurs St-Joseph de St-Vallier.
No 3 : rivière de Montmorency, les marches naturelles.
Carte no 4 : la gare du Kent House et le jardin zoologique. Plus précisément, il s’agit du zoo Holt Renfrew et de la gare de tramway où se terminait la ligne supérieure, à destination de l’hôtel.
No 5 : jardin zoologique et les ours noirs.
No 6 : le Kent House.
Carte no 7 : chutes de Montmorency.
No 8 : un détour de la côte conduisant à St.-Louis-de-Courville. Trois garçons posent, en fait, dans la courbe de la côte Saint-Grégoire, comme on l’appelle aujourd’hui.
No 9 : vue prise de la falaise, côté est du village.
Carte no 10 : vue prise de la falaise, côté ouest du village.
No 11 : avenue Pelletier, à l’ouest du village.
No 12 : ancienne chapelle, aujourd’hui (en 1929) occupée par la Banque canadienne nationale, ainsi que résidence de M. Cyrille Pérusse, à gauche.
Carte no 13 : résidence de M. Jean Mathieu.
No 14 : résidence de M. Charles Mathieu.
Carte no 15 : résidence de M. Émile Côté (maire).
No 16 : résidence du docteur H. Talbot.
Carte no 17 : résidence et magasin de M. Oscar Côté.
(La carte no 18 est manquante.)
No 19 : la rue Montcalm.
Carte no 20 : une partie de l’avenue Ruel. On remarque notamment la tour du poste de pompiers, attenant à l’hôtel de ville.
Une photographie à propos de ville Montmorency
Une photographie de la gare du Canadien National à ville Montmorency, dans les années 1970. L’époque des tramways était alors terminée depuis une quinzaine d’années.
Une carte postale erronée à propos de ville Montmorency
Carte postale en anglais, éditée par Natural Color Co., Inc., de Boston. Datant vraisemblablement des années 1940 ou 1950, elle est illustrée d’une carte géographique montrant les routes menant à Sainte-Anne-de-Beaupré à partie des états de New-York, du Vermont et du Maine. Elle a ceci de particulier que la ville de Montmorency y est située sur l’île d’Orléans.
Des cartes postales de type chrome
Carte postale du restaurant Linnan. On y trouve trois vues: l’extérieur du restaurant, la salle à manger principale ainsi que l’enseigne publicitaire placée en bordure de la route.
Une carte postale de type chrome, datant probablement des années 1950, avec une photo montrant des pêcheurs dans un hors-bord. Elle porte une inscription publicitaire d’Artisanat Beaupré qui tenait boutique au 4166, boul. Sainte-Anne, à Ville Montmorency. Cependant, la photographie n’a sans doute rien à voir avec Montmorency.
Des cartons d’allumettes
Deux cartons d’allumettes faisant la promotion des restaurants Linnan et Chez Fidèle. Il y a à peine quelques années encore, ces deux établissements avaient pignon sur rue, de part et d’autre du boulevard Sainte-Anne, à Montmorency, à peu de distance de la chute.
Livre souvenir Les cinquante ans de la paroisse Saint-Grégoire de Montmorency
Livre de 80 pages célébrant le cinquantenaire de ville Montmorency, rédigé par M. Georges Bhérer et publié en 1940. Il compte, notamment, plusieurs photographies et illustrations en noir et blanc. En outre, les informations historiques y sont nombreuses et intéressantes.
Cet exemplaire porte la signature de l’auteur, qui a été journaliste à L’Action catholique, au journal Le Soleil et à L’Événement. Il a confié un fonds de documents à Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Une brève notice biographique de M. Bhérer est publiée sur le site de cet organisme.
Des photographies
Des pages d’informations
On apprend notamment, ici, que le riche marchand de bois de Beauport, Peter Paterson, a acquis le domaine de Sir Frédéric Haldimand.
Quant à la filature, connue au départ sous le nom de Montmorency Cotton Mills Co., elle a débuté ses activités en 1890.
M. C.R. Whitehead, le fondateur de la Montmorency Cotton.
Le déroulement de la bataille de Montmorency (31 juillet 1759).
Suite de la description de la bataille de Montmorency ainsi que début de la section sur le «pouvoir électrique», c’est-à-dire la centrale électrique de la Quebec Power.
La centrale électrique a, à ses débuts, alimenté la ville de Québec.
La petite histoire du Kent House, où on apprend par exemple que le bâtiment et ses environs ont été retirés de la municipalité de Montmorency en 1936, pour être alors intégrés à Courville. Et également que des soldats canadiens blessés pendant la Grande Guerre y ont été hébergés et soignés de janvier 1918 à 1919.
L’ancien pont suspendu sur la rivière Montmorency, qui s’est effondré en 1854. Trois personnes ont alors trouvé la mort.
La date d’inauguration du pont de l’île d’Orléans (1935) ainsi que certains projets antérieurement envisagés. Également, une description de la structure de l’ouvrage.
Différentes organisations de la paroisse : par exemple, la fanfare, la Saint-Vincent de Paul et la société Saint-Jean-Baptiste.
D’autres institutions et services sont ici répertoriés. On y découvre notamment que «[l]e bureau de poste a été ouvert au Sault Montmorency le 1er octobre 1891. Et, également, que M. Jean Mathieu en a eu la charge pendant 40 ans. Le bureau de poste était alors probablement situé dans son magasin, illustré plus haut dans cette page.
Dernière page du livre de M. Bhérer, dans laquelle l’auteur présente ses remerciements, ainsi qu’une invitation pour le centenaire, en 1990.
Programme souvenir Centenaire de Saint-Grégoire de Montmorency : Le Sault Montmorency, une coulée de notre vie
Livret de 72 pages pour célébrer le Centenaire de ville Montmorency, rédigé par M. Carol Saint-Pierre et publié en 1990. Il compte plusieurs photographies et illustrations en noir et blanc. La plupart d’entre elles ont été reprises du livre de M. Georges Bhérer, mentionné plus haut.
La couverture du programme souvenir du Centenaire de ville Montmorency, avec une photo de la chute ainsi qu’un blason du centenaire. On y trouve également le sous-titre: Le Sault Montmorency, une coulée de notre vie.
La page titre, où l’on trouve une brève présentation, de même que le nom de l’auteur (M. Carol Saint-Pierre) et des collaboratrices et collaborateurs. Par ailleurs, la première mention du Sault Montmorency, par Champlain, dès 1608, y est rapportée.
Les curés de Montmorency, de 1890 à 1990. On y voit entre autres les portraits du premier curé, Mgr Jean-Baptiste Ruel, ainsi que de son successeur, Mgr Odilon Blanchet. Ce dernier est demeuré en poste pendant près de trente ans!
Les maires de Montmorency jusqu’en 1975 (la municipalité a été fusionnée à Beauport le 1er janvier 1976).
Deux médecins de ville Montmorency: le docteur Émile Dupont ainsi que le docteur Émile Morin. On remarque, notamment, que le docteur Dupont est décédé, en 1927, à Montmorency Village, comme on appelait alors l’endroit.
Mention de la légende de la Dame blanche dans le programme souvenir du centenaire de ville Montmorency. Le texte provient de la brochure La Maison Montmorency, mais l’illustration, originale, est l’œuvre de l’auteur du programme souvenir, M. Carol Saint-Pierre.
Le programme souvenir contient plusieurs publicités, parmi lesquelles celles d’un certain nombre de commerces aujourd’hui disparus. Notamment, la taverne du Kent.
Livre La vie au Bas du Sault Montmorency : Paroisse St-Grégoire 1890-1990
La vie au Bas du Sault Montmorency. Superbe ouvrage publié en 1989 à l’occasion du centenaire de la paroisse Saint-Grégoire-de-Montmorency, 1890-1990.
L’endos du livre, où sont identifiés les auteurs, M. Jean-Pierre-Fortin, Mme Gisèle Vézina et Mme Fleureska Boily, et où l’on trouve également une brève présentation de l’ouvrage.